Ce week end du 12 et 13 Novembre, tout les protagonistes du championnat LMES se retrouvaient sur le nouveau circuit Turque.
Comme ce fût le cas presque toute la saison, c'est sur une piste humide que les trois pilotes JMB racing ont découvert le circuit.
" C'est un circuit intéressant car il y a beaucoup de rythme, et les infrastructures sont très modernes. Par contre, je pensais que le tracé était plus rapide. En fait, le fameux quadruple gauche " est loin de passer à fond en GT, et les derniers virages avant la ligne droite des stands sont certainement plus adaptés pour du kart ! "
5ème temps des GT aux essais qualificatifs sur une piste enfin sèche, Stéphane Daoudi ne pouvait améliorer son chrono en raison d'une sortie de route sans trop de gravité.
" Je n'avais fait que très peu d'essais libres pour apprendre le circuit, et nous étions confrontés à un choix de pneus délicats. Avec Jean Pierre Malcher, notre responsable, nous avons décidé de faire un panachage de gomme tendre à l'avant et dur à l'arrière. Ce compromis s'est révélé être efficace puisque j'ai amélioré de plus d'une seconde mon meilleur temps dès mon premier tour qualif.
Dans le second, j'ai certainement attaqué un peu trop et surtout été trop optimiste sur la capacité des pneus AR…alors que j'allais passer la 5ème en sortie du rapide quadruple gauche, la voiture a décroché sans prévenir et j'ai fait trois ou quatre tête à queue avant de percuter le rail a faible vitesse.
Ma dernière sortie de route remonte au GT FIA 2003 avec la Porsche RWS Yukos à Anderstop. Cela ne fait jamais plaisir, surtout pour les mécaniciens qui ont dû réparer la voiture, mais cela fait partie de la course "
Le lendemain, la Ferrari N° 68 était prête pour le départ d'une longue course de 6 heures, sous une météo fortement pluvieuse, rendant les conditions de piste extrêmement délicates.
Peter Kutemann et Antoine Gosse ont effectué leur premier relais sans faire de fautes sur une piste détrempée, malgré un 'traction control' récalcitrant qui rendait encore plus difficile le pilotage des 650 CV de la Ferrari.
Stéphane Daoudi effectuait le troisième relais.
Privé aussi d'anti-patinage, Stéphane était pourtant le plus rapide en piste pendant les 1H20 de son relais.
" J'ai toujours aimé la pluie, et sans 'traction control' ce ne fût pas évident de se réadapter rapidement, mais j'adore ce genre de conditions. Je pense que cela a fini de me convaincre que, bien géré, un pilotage manuel reste certainement plus efficace que tous les 'traction controls' existants. "
Dans les 10 dernières minutes de course, la pluie a redoublé et les conditions de piste sont devenues apocalyptiques ! Bon nombre de voitures partaient en aquaplaning en pleine ligne droite, nécessitant peut être la sortie d'un Safety Car qui n'est jamais venu.
C'est dans ces conditions que la victoire au classement général est revenue au team d'Henri Pescarolo et ses pilotes Emmanuel Collard et Jean-christophe Bouillon.
Stéphane Daoudi a rempli l'objectif de ses équipiers Antoine Gosse et Peter Kutemann, en ramenant les points de la cinquième place au classement GT1.
